Retraites, impôt, agriculture… Ces réformes devenues obsolètes avec le départ de Michel Barnier

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Il aura tenu 91 jours. Michel Barnier, qu’Emmanuel Macron envisageait de garder plus longtemps à Matignon, a été renversé par une motion de censure de l’Assemblée nationale mercredi 4 décembre et a présenté sa démission au président ce jeudi. L’éphémère Premier ministre aura joué son va-tout sur son projet de loi de financement de la Sécurité sociale, que la motion a donc rejeté en même temps que le chef du gouvernement. Au-delà du jeu politique, plusieurs de ses mesures deviennent caduques. Avec des conséquences importantes pour les Français.

Il en est qui seront probablement les grands gagnants de cette motion de censure : les retraités. L’une des pierres d’achoppement du projet de loi défendu par Michel Barnier concernait l’indexation des retraites sur l’inflation. Pour économiser quatre milliards d’euros, le gouvernement projetait de la décaler au 1er juillet 2025. De base, les retraites sont augmentées le 1er janvier, indexées sur l’inflation constatée l’année précédente.

La motion de censure ou la victoire des bruns-rouges ? Le désormais ex-Premier ministre avait cédé à la pression de la droite et avait rétabli l’augmentation au 1er janvier 2025, mais seulement de la moitié de l’inflation, avec un complément au 1er juillet 2025 pour les retraites inférieures au smic (1 426 euros net par mois). Des négociations tuées dans l’œuf par la motion de censure : au 1er janvier, les pensions de

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