EPR de Flamanville
200 procédures et 60.000 critères techniques et opérationnels seront d’ici là supervisés au cours d’une longue phase de tests.
( AFP / LOU BENOIST )
Entre “dix et quinze arrêts et redémarrages” de l’EPR de Flamanville (Manche) sont prévus dans les six prochains mois, au cours de la phase de montée en puissance du nouveau réacteur, dont le premier couplage au réseau est prévu dans la soirée de vendredi 20 décembre, a indiqué EDF.
“Entre dix et quinze arrêts et redémarrages sont programmés” pour tester le réacteur qui parviendra à 100% de puissance “à l’été 2025”, avant son premier cycle d’activité industrielle de 18 mois, a indiqué Régis Clément, directeur adjoint de la division nucléaire chez EDF, au cours d’un point presse en ligne.
Le premier couplage du réacteur au réseau, dans la nuit de vendredi à samedi, se fera alors qu’il est encore à très basse charge, en ayant atteint un niveau “d’environ 20%” de sa puissance, a-t-il précisé. Ce qui permettra de vérifier que “tout va bien” avant d’enchaîner “les essais supplémentaires”.
L’opération consiste à coupler “la partie nucléaire de l’installation, c’est-à-dire la chaudière, à la partie non nucléaire, c’est-à-dire la turbine qui entraîne l’alternateur” lequel permet la livraison d’électricité, a détaillé M. Clément.
A terme, environ deux millions de foyers alimentés par Flamanville
Au cours de la phase d’essai qui suivra, quelque 200 procédures et 60.000 critères techniques et opérationnels seront testés, a-t-il précisé en assurant que toutes les mises en service de nouveaux réacteurs passaient par ces mêmes étapes obligatoires.
Le réacteur de nouvelle génération de Flamanville a une puissance totale de plus de 1.600 megawatts, capable d’alimenter environ deux millions de foyers. Il s’agit du quatrième réacteur de ce type mis en service dans le monde (après deux en Chine et un en Finlande), le premier en France.