Plus de 100 migrants, dont 7 enfants, secourus au large de la Libye par SOS Méditerranée

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Un migrant du Bangladesh à brd du navire de sauvetage Ocean Viking de l'organisation humanitaire "SOS Méditerranée" au large de Malte, le 21 mai 2024 ( AFP / CLEMENT MELKI )

Un migrant du Bangladesh à brd du navire de sauvetage Ocean Viking de l’organisation humanitaire “SOS Méditerranée” au large de Malte, le 21 mai 2024 ( AFP / CLEMENT MELKI )

Le navire ambulance Ocean Viking, affrété par SOS Méditerranée, a secouru 101 migrants dont 29 femmes et 7 enfants dans une embarcation en bois en détresse au large des côtes libyennes, son premier sauvetage de l’année, a annoncé vendredi l’ONG.

“L’embarcation en détresse a été repérée aux jumelles, dans les eaux internationales de la région de recherche et de sauvetage libyenne”, a indiqué SOS Méditerranée, organisation basée à Marseille, dans le sud-est de la France, dans un communiqué.

Les rescapés, principalement originaires de Somalie, de Syrie, d’Erythrée et d’Egypte, ont ensuite été pris en charge par les équipes de SOS Méditerranée et de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix Rouge et du Croissant Rouge.

L’Ocean Viking fait désormais route vers Ravenne, le port de débarquement qui lui a été assigné par les autorités italiennes.

“C’est Ravenne, à quatre jours de navigation, qui a été désigné comme port de débarquement, alors que la météo est mauvaise et la mer agitée. Nous demandons ainsi aux autorités italiennes de désigner un port plus proche”, a fustigé l’ONG.

“Nous rappelons que selon le droit maritime international, les personnes rescapées doivent être débarquées +dans un délai raisonnable+. Pourtant, depuis plus de deux ans, la politique des ports éloignés retarde délibérément les sauvetages et met les personnes en danger. Ces décisions cyniques coûtent des vies”, a-t-elle accusé.

Selon les derniers chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 31 personnes qui tentaient de rejoindre l’Europe ont déjà disparu ou sont décédées en mer Méditerranée depuis le début de l’année. En 2024, elles étaient 2.301, dont l’immense majorité en Méditerranée centrale, qui reste l’une des routes migratoires les plus mortelles au monde.

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