Nouveau gouvernement : les infirmiers libéraux réclament la reprise des travaux sur…

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La réforme, très attendue, vise notamment à définir clairement les “missions socles” des infirmiers, mais aussi mettre en place la consultation infirmière et autoriser la prescription pour les infirmiers.

( AFP / GREGOIRE CAMPIONE )

( AFP / GREGOIRE CAMPIONE )

Au lendemain de la formation du gouvernement Bayrou, les infirmières et infirmiers libéraux ont appelé mardi 24 décembre à la reprise “sans délai” des travaux parlementaires sur la proposition de loi visant à mieux valoriser leur métier

“L’année 2025 sera déterminante pour la profession , notamment la proposition de loi sur le métier infirmier, qui devrait être débattue et adoptée dans les mois à venir”, écrit le Sniil, deuxième syndicat représentatif de la profession. “Il est donc impératif que les travaux parlementaires reprennent sans délai pour aboutir à un vote rapide”, selon le communiqué du Sniil qui assure de sa “volonté de travailler en étroite collaboration avec les nouveaux ministres”.

Cette réforme, tant attendue par la profession, avait été retardée par la dissolution de l’Assemblée nationale.

Elle vise, rappelle le Sniil, à définir clairement les “missions socles” des infirmiers, mais aussi mettre en place la consultation infirmière et autoriser la prescription pour les infirmiers , des tâches habituellement réservées aux médecins et sages-femmes.

“Négociations conventionnelles”

Le syndicat espère toutefois que le nouveau ministre Yannick Neuder, chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, “restera en poste assez longtemps afin de pouvoir mettre en place les réformes nécessaires à notre système de santé”.

“Au-delà d’un ‘casting’ plus que jamais instable, les infirmières et les infirmiers libéraux sont encore et toujours dans l’attente d’une prise en compte de leurs préoccupations”, observe aussi de son côté, Convergence Infirmière, le troisième syndicat représentatif.

Outre la grande loi infirmière qui “doit permettre à notre profession d’être durablement consolidée”, “des négociations conventionnelles doivent s’ouvrir au plus tôt pour mettre sur la table l’ensemble des sujets qui concernent notre profession”, écrit ce syndicat dans un communiqué.

Il s’agit notamment de discuter des tarifs, des nouveaux actes à rémunérer, de l’installation, des déplacements, de la prise en charge de la dépendance et de l’informatique. “Un pansement simple est payé 6,30 euros bruts, soit le même tarif depuis 15 ans”, illustre Ghislaine Sicre, présidente de Convergence Infirmière, interrogée par l’ AFP .

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