Missiles ATACMS américains : la Russie répondra “obligatoirement” à l’Ukraine, pro…

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Missiles ATACMS américains

Un aérodrome militaire russe a été visé par des frappes, dans la région de Rostov.

Vladimir Peskov, à Moscou, le 22 octobre 2024 ( POOL / ALEXANDER NEMENOV )

Vladimir Peskov, à Moscou, le 22 octobre 2024 ( POOL / ALEXANDER NEMENOV )

Le Kremlin a affirmé jeudi 12 décembre que l’armée russe répondrait “obligatoirement” à l’attaque ukrainienne de la veille, menée selon Moscou contre un aérodrome militaire russe avec des missiles américains ATACMS, une ligne rouge pour Vladimir Poutine.

“Une réponse suivra: elle interviendra au moment et de la manière qui seront considérés comme appropriés. Elle suivra obligatoirement”, a martelé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.

Le porte-parole a souligné que l’armée russe avait fait mercredi une déclaration “claire et absolument sans ambiguïté” en ce sens.

Le ministère russe de la Défense, dans un communiqué, avait en effet indiqué qu’une telle attaque “ne resterait pas sans réponse”. “Des mesures appropriées seront prises”, avait-il ajouté.

Menace “Orechnik”?

Récemment, en réaction à des frappes similaires, Vladimir Poutine a menacé de bombarder des centres de décision à Kiev avec son missile hypersonique expérimental Orechnik, qui peut porter une charge nucléaire, et les pays occidentaux qui aident l’Ukraine à attaquer le territoire russe.

La porte-parole adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, a indiqué mercredi à des journalistes que Washington jugeait “possible que la Russie utilise le missile Orechnik dans les prochains jours”. En dépit des menaces récentes de Vladimir Poutine, les attaques ukrainiennes menées à l’aide de missiles occidentaux contre le territoire russe se sont poursuivies mercredi, selon Moscou.

D’après l’armée russe, un aérodrome militaire à Taganrog, dans la région de Rostov (sud-ouest), a été visé mercredi matin.

Six missiles américains ATACMS ont été tirés depuis l’Ukraine, dont deux ont été “abattus” et “les autres (…) détournés par des équipements de guerre électronique”, avait-elle assuré. Les autorités ukrainiennes n’ont pas revendiqué ni commenté cette opération présumée.

Les menaces de Moscou interviennent à un peu plus d’un mois du retour à la Maison Blanche de Donald Trump, au moment où bruissent des rumeurs d’éventuelles négociations de paix en 2025.

Sur le champ de bataille, l’armée russe a revendiqué jeudi la prise d’une petite localité dans la région de Donetsk (est), Zorya, située au nord-ouest de la ville de Kourakhové, que les forces de Moscou tentent de conquérir depuis plusieurs semaines.

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