François Bayrou
“J’ai toujours pensé que si un jour j’avais cette responsabilité, c’est que ça irait très mal”, déclarait-il en 2022 à propos du poste de Premier ministre.
François Bayrou à Paris, le 22 septembre 2022. ( AFP / VINCENT AMALVY )
François Bayrou, nommé vendredi successeur de Michel Barnier, parvient enfin, à 73 ans, au premier rôle au côté d’Emmanuel Macron, dont il avait grandement contribué à l’élection à l’Élysée. Retour sur les grandes dates de son parcours :
• 25 mai 1951 : naissance à Bordères (Pyrénées-Atlantiques)
• 1974 : agrégation de lettres classiques
• 1986 : élu député UDF (Union pour la démocratie française) des Pyrénées-Atlantiques, il sera plusieurs fois réélu
• 1992 : président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques
• 1993-1997 : ministre de l’Éducation nationale dans le gouvernement de cohabitation d’Édouard Balladur , puis dans les premier et deuxième gouvernements d’Alain Juppé
• 1998 : président de l’UDF
• 1999 : conduit la liste UDF aux élections européennes (9,28% des voix)
• 2002 : candidat à la présidentielle (6,84% des voix au premier tour)
• 2007 : candidat à la présidentielle ( 18,57%, en 3e position à l’issue du premier tour) . Crée le Mouvement démocrate (MoDem). Trois ans plus tard, il confie avoir voté blanc au second tour, ne voulant soutenir ni Ségolène Royal, ni Nicolas Sarkozy.
• 2012 : candidat à la présidentielle (9,13%). Annonce qu’il votera François Hollande au second tour face à Nicolas Sarkozy. En juin, il perd son siège de député.
• 2014 : élu maire de Pau , après deux tentatives infructueuses
• 2017 : soutient la candidature d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle. Après la victoire de ce dernier, il est nommé ministre de la Justice , avec rang de ministre d’État, mais démissionne 34 jours plus tard en raison d’une enquête préliminaire sur des soupçons d’emplois frauduleux d’assistants d’eurodéputés du MoDem.
• 2020 : nommé Haut-Commissaire au Plan
• 2024 : relaxé “au bénéfice du doute” par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des assistants d’eurodéputés. Le parquet fait appel.