maladie inconnue
Les autorités sanitaires sont sur le qui-vive. Des dizaines de personnes sont mortes d’une maladie encore inconnue et des centaines l’ont contractée en un peu plus d’un mois en République démocratique du Congo (RDC). « Nous sommes en alerte maximale, nous considérons que c’est un niveau d’épidémie que nous devons surveiller », a déclaré le ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba, lors d’une conférence de presse jeudi dans la capitale Kinshasa.
Le phénomène décrit par les autorités sanitaires comme « un événement de santé publique inconnu » est pour l’instant localisé dans la région de Panzi, à quelque 700 km au sud-est de Kinshasa. Le point sur la situation.
Les premiers cas ont été détectés fin octobre dans une zone reculée du pays, Panzi. Ce territoire est difficilement accessible par la route et les infrastructures sanitaires sont quasi inexistantes. La population vit dans une précarité généralisée, en manque cruel d’accès aux médicaments et à l’eau potable. Le taux de malnutrition (61 %) est parmi les plus élevés du pays, a souligné le ministre, rappelant que la région a déjà connu il y a deux ans une grave épidémie de fièvre typhoïde.
D’après les premières données, les symptômes sont proches de ceux d’une grippe. Les malades souffrent d’une forte fièvre, de maux de tête ou encore d’anémie et ont le nez qui coule. Cette