Europe clôture dans le vert
Un trader à la Bourse de Francfort
Les Bourses européennes ont terminé en hausse jeudi, tirées par les valeurs du luxe alors que les données américaines rassurent.
À Paris, le CAC 40 a progressé de 2,14% à 7634,74 points, tandis que le Dax allemand s’est hissé de 0,29% et le Footsie britannique s’est renforcé de 1,09%.
L’indice EuroStoxx 50 a terminé la séance sur une hausse de 1,39%, tandis que le FTSEurofirst 300 inscrivait un gain de 0,94% et que le Stoxx 600 prenait 0,93%.
Les valeurs du luxe ont tiré les marchés européens qui profitent toujours du répit lié à l’inflation américaine, qui a rassuré mercredi.
Le secteur du luxe a animé les échanges après les bons résultats de Richemont, propriétaire de Cartier, qui a entraîné dans son sillage les principaux groupes européens du luxe.
Dans le même temps, les indicateurs publiés aux Etats-Unis n’ont pas particulièrement déçu, malgré une croissance moins forte qu’anticipé des ventes au détail en décembre, laissant les attentes concernant la trajectoire d’assouplissement des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) inchangée depuis la bonne surprise de mercredi sur l’inflation.
L’attention se porte désormais sur l’investiture le 20 janvier de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis alors que les marchés spéculent sur les conséquences des politiques qu’il mettra en place sur l’inflation et la croissance.
“Nous sommes maintenant si proches de l’investiture que le marché va simplement attendre pour essayer d’évaluer s’il voit trop de risque d’inflation ou pas assez”, a déclaré Jane Foley, responsable de la stratégie mondiale de change chez Rabobank.
VALEURS
Le secteur du luxe a gagné 6,67%, tiré par Richemont. Le propriétaire de Cartier a largement dépassé les attentes du marché en termes de ventes pour les trois mois à fin décembre, son titre terminant en hausse de 16,36%. Il a emmené dans son sillage des groupes comme LVMH, Kering et Hermès qui ont pris respectivement 9,15%, 6,18% et 4,91%.
Renault s’est adjugé 1,77% après avoir fait état jeudi d’une hausse de 1,3% de ses ventes mondiales de véhicules en 2024, sa deuxième année de croissance consécutive.
A WALL STREET
Les principaux indices de la Bourse de New York évoluent avec peu de variations, les investisseurs digérant les nouvelles données après la séance de mercredi qui a marqué la plus forte hausse pour une séance depuis l’élection de Donald Trump.
A l’heure de la clôture en Europe, les échanges à la Bourse de New York indiquaient un repli de 0,07% pour le Dow Jones, de 0,01% pour le Standard & Poor’s 500, et 0,34% pour le Nasdaq Composite.
Morgan Stanley gagnait 3,2% après avoir publié un bénéfice plus que doublé au titre de son quatrième trimestre 2024 tandis que UnitedHealth abandonnait 4,5% après avoir raté les attentes en termes de chiffre d’affaires au quatrième trimestre.
CHANGES
Le dollar a réduit ses gains jeudi après la publication des dernières données sur l’économie américaine.
Le dollar recule de 0,03% face à un panier de devises de référence, l’euro se hisse de 0,12% à 1,0301 dollar, et la livre sterling perd 0,04% à 1,2235 dollar.
TAUX
Les rendements obligataires sont orientés sur de faibles baisses jeudi après les fortes baisses enregistrées mercredi liées aux données rassurantes sur l’inflation américaine.
Le rendement du dix ans allemand a perdu 0,5 pb à 2,523%, celui du taux à deux ans a cédé 2,3 pb à 2,233%.
A l’heure de la clôture en Europe, le rendement du Treasury à dix ans décline de 3,6 pb à 4,6166%, tandis que le rendement du titre à deux ans abandonne 2,8 pb à 4,2364%.
PÉTROLE
Le baril évolue à la baisse jeudi, un jour après avoir atteint des sommets de plusieurs mois à la suite des dernières sanctions du président américain Joe Biden contre la Russie et d’une baisse plus importante que prévu des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis.
Le Brent recule de 1,72% à 80,62 dollars le baril, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) s’affaiblit de 2,29% à 78,21 dollars.
(Rédigé par Bertrand De Meyer, édité par)
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