Carlos Tavares : les raisons de son départ précipité de Stellantis

Carlos

Carlos Tavares

Carlos Tavares affiche une mine réjouie en ce jour de printemps 2021 sur la terrasse du centre R & D et design de Stellantis, à Vélizy (Yvelines). Petit pull sous son costume noir, petites lunettes rectangulaires dans les mains, le fan de rallye se prête volontiers à la pose à côté d’une DS Techeetah Formula E. Voilà 100 jours que le dirigeant portugais, visage anguleux et cheveux gris, a pris le volant de Stellantis, nouveau géant automobile issu de la fusion entre le constructeur français groupe PSA et l’italien Fiat Chrysler Automobiles (FCA). Un leader mondial de plus 130 milliards d’euros de chiffres d’affaires (2020) qui emploie 300 000 personnes et gère 14 marques : Peugeot, Citroën, Opel, Opel, DS, Vauxhall, Ram, Abarth, Fiat, Alfa Romeo, Maserati, Lancia, Jeep, Dodge et Chrysler.

Quel succès pour l’ex-numéro 2 de Carlos Ghosn chez Renault, qui a osé en 2013 affirmer urbi et orbi qu’il voulait être numéro 1 avant de prendre les rênes de PSA ! Les familles Agnelli et Peugeot, principaux actionnaires de FCA et groupe PSA, ont insisté pour que le patron de 62 ans pilote au moins cinq ans la nouvelle société. Soit jusqu’en 2026… Ils savent que garder l’artisan du redressement de PSA et d’Opel représente la meilleure assurance pour éviter à la fusion franco-italo-américaine une sortie de route.

Et pourtant, en ce 1er décembre 2024, voilà

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