semaine sur les marchés
recap (Crédits: Boursorama – A. Morris)
Lundi 16 décembre
CAC 40 : -0,71% à 7.409,57 points et 3,4 milliards d’euros échangés.
La séance
La Bourse de Paris a conclu cette première séance de la semaine dans le rouge, pénalisée par Stellantis (-4,5%), Teleperformance (-4%) ou encore Dassault Systèmes (-2,3%). Les investisseurs se sont montrés prudents après la décision de l’agence Moody’s de dégrader la note souveraine de la France et à deux jours des annonces du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale. La performance a, elle, été contrastée à Wall Street, l’indice Nasdaq (+1,24%) battant un nouveau record et l’indice élargi S&P 500 a gagné 0,38%, tandis que le Dow Jones a lâché 0,25%. Broadcom s’est illustré une nouvelle fois à la hausse (+11,21%). Le groupe a continué d’être soutenu lundi par ses bons résultats et par les déclarations de son directeur général, Hock Tan, qui voit une “opportunité massive” pour son entreprise dans le développement de l’intelligence artificielle.
Valeur en vue
Vivendi acte son démantèlement et la cotation de ses différentes entités sur différentes places boursières, dont celle du groupe audiovisuel Canal+, son actif phare, sur le London Stock Exchange. L’agence de publicité Havas s’introduit quant à elle à la Bourse d’Amsterdam et le groupe Louis Hachette, actif dans l’édition, entre sur Euronext Growth à Paris. Enfin la holding Vivendi, vidée de la plupart de ses actifs, continue à être cotée sur Euronext Paris où elle devrait, à terme, sortir du CAC40. Bien que cotée à Londres, Canal+ conserve son siège social en France. Le diffuseur ne pourra donc pas faire partie des indices boursiers britanniques, le FTSE 100 et le FTSE 250, ce qui risque d’automatiquement diminuer l’appétence des investisseurs pour le titre. Le plan de démantèlement de Vivendi a été approuvé par une large majorité de plus de 97% des actionnaires du groupe lors d’une assemblée générale extraordinaire le 9 décembre. Avec cette scission, Vivendi espère mettre fin à sa décote de conglomérat, qui signifie que sa valorisation boursière globale est inférieure à la somme de ses parties.
Mardi 17 décembre
CAC 40 : +0,12% à 7.365,70 points et 3,7 milliards d’euros
La séance
La bourse de Paris achève la séance sur un gain anecdotique, soutenue par Sanofi (+3,3%), Hermès (+1,5%) ou encore L’Oréal (1%), alors que les investisseurs digèrent une salve de statistiques dont les publications ont rythmé la séance. Côté statistiques, le moral des investisseurs et des analystes allemands s’est amélioré bien plus fortement qu’escompté, souligne l’enquête de l’institut d’études économiques ZEW. Son indice a progressé ce mois-ci à 15,7 ce mois-ci, contre 7,4 en novembre, alors que les économistes anticipaient un score de 8. Les marchés américains finissent, eux, dans le rouge : L’indice Dow Jones a cédé 0,61% et le Nasdaq 0,32%, à 20.109,06 points.Si l’indice des valeurs de technologies s’était établi lundi à un record de clôture et que le S&P 500 est en hausse de près de 27% sur l’année, le Dow Jones ne cesse de décliner: cette neuvième séance consécutive de baisse constitue sa pire série depuis février 1978. Des données publiées dans la journée montrent que les ventes au détail aux Etats-Unis ont progressé plus qu’attendu en novembre, notamment grâce à la hausse des achats de véhicules, mettant en exergue la solidité de la consommation.
Valeur en vue
Tesla grimpe encore aidé cette fois par le courtier Mizuho, qui a relevé le titre de “neutre” à “surperformer”, estimant que les nouvelles politiques de Trump et l’assouplissement potentiel du cadre réglementaire de la conduite autonome profiteraient à Tesla. De son coté, le courtier Wedbush a lui rehaussé son objectif de cours de 400 à 515 $ dimanche, déclarant que les politiques de l’administration Trump seraient un “changement de jeu total” pour la conduite autonome et l’histoire de l’IA de Tesla. 25 des 54 sociétés de courtage sont à l’acaht sur le titre 16 à conserver et 13 à vendre. Leur objectif de cours médian est de 276 dollars.
Mercredi 18 décembre
CAC 40 : +0,26% à 7.384,26 points et 3,5 milliards d’euros échangés.
La séance
Le CAC 40 a évolué sans tendance claire, les yeux rivés sur la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale. Moody’s a dégradé mardi soir la note de sept banques françaises: BNP Paribas , Crédit Agricole SA , Crédit Agricole Corporate and Investment Bank, les banques régionales du Crédit Agricole, la BFCM, le CIC et le CMA, dont les notes passent de Aa3 à A1. A noter aussi que vidé de la plupart de ses actifs après la scission du groupe lundi, Vivendi va sortir du CAC 40 à partir du 23 décembre. Il sera remplacé par le spécialiste de l’audit Bureau Veritas. Un peu plus tard dans la journée, la Fed a donc bien baissé ses taux de 25 points de base. C’était largement attendu. Ce qui l’était moins (en tout cas par les investisseurs), c’est le discours beaucoup plus prudent de l’institution qui ne prévoit plus désormais que deux nouveaux coups de rabot l’an prochain, alors qu’elle tablait sur quatre en septembre. Le marché, qui accordait à l’hypothèse de quatre baisses une probabilité de 44% il y a une semaine, a brutalement recalibré ses projections et s’oriente majoritairement vers deux réductions au plus. Résultat, le Dow Jones a lâché 2,58%, l’indice Nasdaq 3,56% et l’indice élargi S&P 500 2,95%. Le marché obligataire a pris acte et le rendement des emprunts d’Etat américains à 2 ans a bondi à 4,34%, contre 4,24% la veille en clôture. Le Nasdaq a particulière souffert du contrecoup, en particulier Tesla (-8,28%) et les fabricants de semi-conducteurs Broadcom (-6,91%) et Micron (-4,33%), qui avaient surnagé jusqu’ici.
Valeur en vue
Le constructeur Renault a clôturé en tête du CAC 40 sur fond de rumeurs de presse à propos d’un rapprochement entre Honda et Nissan. Conséquence de ces rumeurs, Nissan a clôturé en hausse de plus de 23% à la Bourse de Tokyo. A la suite des dernières cessions par Renault d’actions Nissan ainsi que de l’annulation des titres acquis dans le cadre de ces rachats par son partenaire japonais, la participation de Renault dans le capital de Nissan est, à ce jour, de 35,71 %.
Jeudi 19 décembre
CAC 40 : -1,22% à 7.294,37 points et 3,7 milliards d’euros.
La séance
La Bourse de Paris a dévissé, lestée par les perspectives de politique monétaire de la banque centrale américaine. Nouvelle illustration de la dynamique de la première économie mondiale: la croissance du PIB des Etats-Unis au troisième trimestre a été révisée à la hausse, à 3,1%, au lieu de 2,8%. Dans ce contexte, les taux obligataires ont grimpé partout en Europe, dans le sillage de leurs équivalents américains. En France, l’emprunt à dix ans a atteint 3,12%, contre 3,05% la veille. Son écart avec le taux allemand a atteint 0,82 point.
Valeur en vue
Micron dévisse à la suite de la présentation de perspectives très décevantes. Le fabricant de mémoires informatiques s’est justifié en évoquant la faible demande des consommateurs en matière de PC (et d’automobiles) et une reprise plus tardive dans le domaine des smartphones, précise Stifel. Cette publication décevante a impacté les sociétés de semi-conducteurs en Europe, dont STMicroelectronics.
Vendredi 20 décembre
CAC 40 : actualisation à venir
La séance
Nouvelle séance dans le rouge à Paris avec tous les compartiments qui s’enfoncent en territoire négatif. Les marchés sont également inquiets par la situation aux Etats-Unis avec une possible fermeture partielle des administrations fédérales dès ce soir après l’échec de Donald Trump de faire valider un texte permettant de suspendre pendant deux ans le plafond de la dette.
Valeur en vue
Scor évolue en tête du SBF 120. Berenberg a relevé son objectif de cours de 24 euros à 26,90 euros et confirmé sa recommandation d’Achat. L’analyste pense que Scor représente un investissement intéressant aux niveaux actuels.
LG avec Reuters, AFP, Cercle Finance et AOF
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