Vie des entreprises : Stéphane Séjourné promet un “choc de simplification” européen face à la “bureaucratie intenable”

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L’ex-ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de gouvernement Attal, désormais vice-président de la Commission européenne en charge de la stratégie industrielle, dit également son souhait de rendre le fonctionnement de l’UE “plus lisible” à l’international.

Stephane Séjourné, le 12 novembre 2024, à Bruxelles ( AFP / NICOLAS TUCAT )

Stephane Séjourné, le 12 novembre 2024, à Bruxelles ( AFP / NICOLAS TUCAT )

“On va rationaliser ce qu’on demande aux entreprises”. Dans un entretien accordé aux Echos , le nouveau commissaire européen à l’Industrie, aux PME et au marché unique, Stéphane Séjourné, a présenté les grandes lignes de son “pacte pour une industrie propre”. Ce chantier prioritaire de la nouvelle Commission européenne doit “provoquer un choc de simplification” réglementaire pour assurer la décarbonation et la compétivité du secteur en Europe, promet Stéphane Séjourné dans uen interview publiée dimanche 8 décembre. “Nous devons investir dans la transition, provoquer un choc de simplification de notre réglementation, réduire les coûts de l’énergie”, résume le vice-président français de la Commission européenne.

“Envoyer aux industriels le signal qu’on les a entendus”

“Il s’agit aussi d’être plus lisibles à l’international pour rendre notre continent plus attractif”, assure Stéphane Séjourné. Il est chargé, avec son homologue Teresa Ribera, de mettre ce pacte sur la table dans les 100 premiers jours de la nouvelle Commission européenne, comme promis par sa présidente Ursula von der Leyen.

D’une part, “il faut faciliter les permis des installations industrielles ainsi que leur accès aux fonds européens”. D’autre part, “il est nécessaire d’actualiser certains textes de la législature précédente, par exemple sur le devoir de vigilance ou les obligations de reporting environnemental”, défend M. Séjourné. “La multiplication des plans de transition prévus crée une bureaucratie intenable” et on va donc rationaliser ce qu’on demande aux entreprises”, justifie-t-il.

Selon le commissaire, la volonté est d'”envoyer aux industriels le signal qu’on les a entendus et au reste du monde le message qu’on travaille sur notre complexité réglementaire”.

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