actions asiatiques
Les actions asiatiques sesont redressées lundi après qu’une lecture bénigne del’inflation américaine ait restauré l’espoir d’un nouvelassouplissement politique l’année prochaine, alors queWashington a évité la fermeture du gouvernement . Après l’avalanche de décisions prises récemment par les banquescentrales, cette semaine est beaucoup plus calme, seuls lesprocès-verbaux de quelques-unes de ces réunions étant attendus.Il n’y a pas de discours de la Réserve fédérale et les donnéesaméricaines sont d’une importance secondaire. Pour le reste, les thèmes sont largement les mêmes: le dollarest soutenu par une économie relativement forte et desrendements obligataires plus élevés, ce qui pèse sur lesmatières premières et l’or. C’est également un casse-tête pour les pays émergents, quidoivent intervenir pour empêcher leurs monnaies de tomber tropbas et d’alimenter l’inflation intérieure. Pour l’instant, les retombées du rapport sur l’inflationaméricaine ont été suffisantes pour permettre à l’indice MSCIdes actions de l’Asie-Pacifique hors Japon .MIAPJ0000PUS d’augmenter de 0,3 %. Le Nikkei japonais .N225 a gagné 0,7% et la Corée du Sud .KS11 s’est raffermie de 0,9%. Les contrats à terme du S&P 500 ESc1 ont augmenté de 0,3%,tandis que les contrats à terme du Nasdaq NQc1 se sontraffermis de 0,4%. Le S&P 500 a perdu près de 2% la semainedernière et le Nasdaq 1,8%, bien que ce dernier soit toujours enhausse de 30% sur l’année. Les analystes de BofA ont noté que le S&P 500 était en haussede 23 % sur l’année, mais que si l’on excluait les 12 plusgrandes entreprises, le gain n’était que de 8 %. Ils ont avertiqu’une telle concentration extrême constituait une vulnérabilitéà l’approche de 2025. Wall Street s’est redressée vendredi lorsqu’un indicateur cléde l’inflation américaine de base s’est révélé plusfaible que prévu à 0,11 %, fournissant un antidote partiel àl’optimisme de la Fed en début de semaine. 0#USDIRPR Les contrats à terme sur les fonds fédéraux ont augmenté pourimpliquer une probabilité de 53 % d’une réduction des taux enmars et de 62 % en mai, bien qu’ils n’aient que deuxassouplissements d’un quart de point à 3,75-4,0 % pourl’ensemble de l’année 2025. Il y a quelques mois, le marchéespérait que les taux atteindraient leur niveau le plus basautour de 3,0 %. La perspective de réductions moins importantes s’est combinéeaux attentes d’un financement accru des dépenses publiques parla dette pour peser sur les marchés obligataires, les rendementsà 10 ans US10YT=RR ayant augmenté de près de 42 points de baseen l’espace de deux semaines, soit la plus forte hausse depuisavril 2022. “Le récent raffermissement de l’inflation de base a interagiavec une menace croissante de tarifs douaniers et derestrictions à l’immigration pour tempérer l’optimisme de la Feden matière d’inflation”, a noté Michael Feroli, économiste chezJPMorgan. “Compte tenu de nos prévisions en matière d’inflation et detaux de chômage, nous continuons de tabler sur des réductions de75 points de base l’année prochaine, avec une suspension enjanvier et une cadence trimestrielle par la suite.” Sur les marchés des devises, l’indice du dollar s’est maintenuprès de ses plus hauts niveaux en deux ans à 107,970 -USD ,ayant grimpé de 1,9% pour le mois jusqu’à présent. L’euro semblevulnérable à 1,0432 $ EUR=EBS après avoir testé le supportautour de 1,0331/43 $ la semaine dernière. USD/ Le dollar est resté ferme à 156,44 JPY=EBS , ayant gagné 4,5%jusqu’à présent en décembre, mais fait face à d’autres menacesd’intervention japonaise s’il défie la barrière des 160,00. La force du dollar combinée à des rendements obligatairesélevés a pesé sur l’or, qui s’est établi à 2624$ l’once aprèsavoir glissé de 1% la semaine dernière. GOL/ Le dollar élevé est également un fardeau pour le pétrole, déjàentravé par les inquiétudes concernant la demande chinoise suiteaux chiffres désastreux des ventes au détail la semainedernière. O/R Le Brent LCOc1 était en hausse de 4 cents à 73,00 dollars lebaril, tandis que le brut américain CLc1 a gagné 12 cents à69,58 dollars le baril.
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