États-Unis : Elon Musk trop influent ? “Je suis tranquille, il ne peut pas être” président, bala…

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Elon Musk

“J’aime être accompagné de gens intelligents”, a expliqué le président élu pour expliquer sa proximité avec l’homme le plus riche du monde.

Donald Trump et Elon Musk à Brownsville, aux États-Unis, le 19 novembre 2024. ( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / BRANDON BELL )

Donald Trump et Elon Musk à Brownsville, aux États-Unis, le 19 novembre 2024. ( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / BRANDON BELL )

Donald Trump a réagi dimanche 22 décembre aux critiques, venues notamment du camp démocrate, qui dépeignent Elon Musk en éminence grise à l’influence grandissante , voire en allié prêt à “récupérer la présidence”. Mais ce dernier a assuré être “tranquille” : Elon Musk ne peut pas devenir président des États-Unis, car “il n’est pas né dans ce pays”.

“Il ne va pas devenir président, ça je peux vous le dire”, a déclaré Donald Trump, en meeting à Phoenix dans l’Arizona.

“Je suis tranquille, vous savez pourquoi?”, a-t-il demandé à la foule. “Il ne peut pas l’être, il n’est pas né dans ce pays” , a poursuivi le républicain à propos du patron de Tesla et SpaceX, né en Afrique du Sud et naturalisé américain. “J’aime être accompagné de gens intelligents”, a développé Donald Trump, assurant qu’Elon Musk n’était pas en train de “récupérer la présidence”.

“Président Musk”

Donald Trump répond là aux critiques, venus notamment du camp démocrate, qui ont dépeint l’homme le plus riche du monde en “président Musk” ces derniers jours, tant il occupe l’espace politique auprès du président élu.

La semaine dernière, Elon Musk s’était élevé sur X contre un accord budgétaire tout juste conclu par le Congrès afin d’éviter une paralysie imminente des services de l’État fédéral, un “shutdown”. “Cette loi ne doit pas passer”, avait écrit le multimilliardaire de 53 ans, lançant une avalanche de messages contre ce texte pourtant soutenu par des élus républicains. Certains députés républicains s’étaient très vite mis dans sa roue, n’hésitant pas à le flatter ouvertement : “Cela fait cinq ans que j’attends un changement profond de dynamique. Nous y voilà”, avait par exemple écrit l’élu de Caroline du Nord Dan Bishop sur X. D’autres parlementaires de la droite dure, plus tard, étaient allé jusqu’à demander qu’il soit élu à la tête de la Chambre des représentants.

Le sénateur Bernie Sanders, figure de la gauche américaine, avait alors parlé sur X du “président Musk”. “Les républicains suivent ses ordres. C’est dingue” , avait commenté l’élu démocrate Don Beyer. “Au moins on sait qui est aux manettes”, avait ironisé un autre parlementaire démocrate, Jim McGovern.

Le stratège David Axelrod, avait pointé des contradictions dans les revendications d’Elon Musk et de Donald Trump. “Il faut qu’ils se voient et décident qui est président” , persifle-t-il sur CNN.

L’ascension politique fulgurante du multimilliardaire, originaire d’Afrique du Sud et naturalisé américain, défie toutes les comparaisons historiques. Jamais encore l’on n’avait vu aux Etats-Unis un entrepreneur prendre aussi vite et aussi ouvertement une telle envergure, sans jamais avoir occupé un mandat électoral.

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